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EVOLUTION ET INCIDENCE DU DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

23/01/2025 - 1 min de lecture

Le Diagnostic de Performance Énergétique ou DPE est un diagnostic rendu obligatoire en 2006 pour les ventes immobilières et en 2007 pour les locations. À l’époque, son incidence est assez limitée puisqu’il est purement informatif. Sa valeur est même toute relative puisqu’il est établi sur factures et donc très variable en fonction du nombre d’occupants du bien, de leurs habitudes de consommation énergétique et de leur présence dans les lieux sur des périodes plus ou moins longues de l’année.

Afin de renforcer la lutte contre les « passoires thermiques » avec les lois Énergie-Climat de 2019 et Climat et Résilience de 2021, il se manifeste une volonté de plus grande fiabilité de ce DPE. On va donc chercher à prendre en compte les caractéristiques énergétiques intrinsèques des biens immobiliers eux-mêmes avec une nouvelle méthode de calcul.

Malheureusement, les professionnels de l’immobilier observent des anomalies dans ces nouveaux DPE. Cela est d’ailleurs confirmé par une Étude récente qui fait apparaître que 71% des DPE ne correspondent pas à la consommation d’énergie effectivement relevée aux compteurs. Cela est d’autant plus problématique que le DPE est devenu un document juridiquement opposable avec des incidences très importantes pour les biens des propriétaires vendeurs et bailleurs.

En effet, les vendeurs peuvent voir le prix de leur bien mis en vente impacté de manière non négligeable par une mauvaise étiquette énergétique. La crise énergétique actuelle rend bien évidemment les acquéreurs beaucoup plus attentifs aux consommations de leur future acquisition. Cela devient même un véritable argument de négociation du prix. Quant aux bailleurs, ils sont déjà pénalisés par une mauvaise classification du DPE. À compter du 01/01/2023, les biens les plus mal classés de la catégorie G sont considérés comme indécents et impropres à la location. Les autres G sont interdits à la location dès 2025.